Cette flûte traversière innovatrice est le résultat de longues recherches ayant pour but la création d’un traverso plus puissant tout en préservant l’esprit, l’apparence et l’esthétique général des flûtes des XVII et XVIIIème siècle.

Pour la nommer, j’avais choisi préalablement le terme « traverso-moderne » qui s’avéra trop général. On m’a ultérieurement suggéré une identification plus précise en lui donnant mon nom « flûte-Beaudin ».

J’ai réussi à perpétuer le caractère sonore chaleureux et les doigtés de la flûte baroque avec ses six trous et une clef sur le pied. Offrant une meilleure intonation et plus de puissance, elle élargit par le fait même, les possibilités expressives de l’instrument.

Plusieurs influences ont participé à sa réalisation.  Baroque : Quantz, Rippert, Bressan. 19ième siècle : Boehm. Inde du sud : Carnatique. La flûte à bec de Fred Morgan a aussi joué son rôle par sa modernité, sa puissance, sa large perce et trous des doigts.

Le bois utilisé est généralement la grenadille. Il offre un ton chaud et une grande stabilité. Le mopane est aussi une option intéressante pour les pièces moulurées. 

Ma flûte est en ré et offre toute la gamme chromatique sur 2  (et demi) octaves du ré1 au la 3. Une clef couvre le trou du pied donnant (ré dièse et mi b). J’offre aussi en option un pied avec deux clefs permettant un accord distinct du mi b plus haut et du ré dièse plus bas comme on peut le voir sur la flûte de J.J.Quantz.

Des versions aux trois diapasons les plus utiles sont disponibles. La : 440, 415 et 392Hz.

J’offre aussi depuis le printemps 2011, un corps central avec des trous plus petits qui accommode particulièrement les femmes aux doigts fins.

Imposé par la grosseur et le profil cylindrique du corps avec ses six trous, j’ai été dans l’obligation de le concevoir en une longue seule pièce. On retrouve ce principe sur la flûte Boehm ainsi que les celles de l’époque de Louis XIV fabriquées par Hotteterre et Rippert. Plus en détail, l’ensemble se présente par une tête à double tenon avec à sa gauche un capuchon, suivi à sa droite par un baril à double mortaises, un corps à double tenons et un pied avec une ou deux clefs.

Cet agencement permet de séparer les pièces droites (avec tenons)  aux sections recevant les moulures décoratives qui donnent le style à l’instrument.

Ainsi, il sera plus simple de posséder plusieurs têtes ou corps tout en ayant un seul jeu de pièces comprenant les moulures.

J’offre à mes clients le plus d’options possible pour personnaliser chaque commande. Un étui en brocard est disponible avec un choix de plusieurs tissus extérieur.

J’offre trois styles d’apparences extérieures différents :

1. •  Moderne actuelle, courbes lisse sans moulures.
   

2. •  Baroque français fin XVIIème, inspiré de Bressan ou Rippert.
   

3. •  Baroque Italien début XVIIIème, nommé arbitrairement Ganassi.
   

L’accord général est vraiment bien réussi et réduit le travail du flûtiste au minimum. Inspiré principalement de la flûte Quantz, le F est juste sans correction et le F# légèrement trop bas, se remontant sans trop d’effort avec l’embouchure. Le F# spécial (123-567) ne sera pas plus haut que le degré du tempérament égal.
Il est étonnant d’observer la force et le tonus du grave tout en ayant accès sans difficulté, aux notes aigues au dessus du MI 3 jusqu’au LA de la troisième octave.